Il y a de nombreux pays de par le monde qui proposent des services d’externalisation. Toutefois, le plus prisé, c’est de loin Madagascar. Découvrons pour quelles raisons…
Les TIC ouvre bien des portes sur la Grande Île
Madagascar fait partie des pays où les TIC (Technologies de l’information et de la communication) s’implantent de plus en plus. Certes, actuellement, seuls quelques régions telle que la capitale sont sujets aux avancées numériques, mais le pays ne compte pas en rester là. Le développement socio-économique en dépend.
Alors, lentement mais sûrement, l’état lance des projets permettant à l’informatique de s’infiltrer dans le quotidien des Malgaches. Résultat : élevés à l’ère 2.0, les jeunes s’intéressent aux nouvelles technologies et suivent des formations dans ce domaine. Par conséquent, ils maîtrisent l’usage des canaux de communication modernes comme les médias sociaux.
Étant formés à la digitalisation, ils développent leurs compétences et peuvent manier les outils numériques. Cela optimise leurs polyvalences et aptitudes à gérer au mieux les divers métiers du Web. C’est ainsi que des prestataires apparaissent sur l’île et offrent des services de pointe.
Les investisseurs étrangers s’implantent sur l’île rouge
Certes, l’Internet à Madagascar n’est pas aussi rapide qu’en Europe. Cependant, c’est suffisant pour que les investisseurs étrangers décident d’y délocaliser une partie ou la totalité de leurs activités. Ce faisant, ils profitent d’allègements fiscaux et de facilités pour les procédures administratives pour leur enregistrement.
Les centres d’appels offshores sont donc approchés par les firmes européennes et des avantages en découlent pour les deux parties.
Voyons ce qu’il en est concrètement…
L’externalisation : c’est gagnant-gagnant !
- La sous-traitance contribue au développement économique du pays, favorisant la création de nouveaux emplois pour la population malgache ;
- De son côté, l’entreprise optant pour l’offshoring peut se recentrer sur son métier de base, s’étant déchargée de ses tâches chronophages. Elle peut, par exemple, investir plus de temps dans la recherche de nouvelles stratégies pour développer sa marque.
- Madagascar — France : ces deux pays sont liés par la langue. En effet, sur la Grande Île, le français est parfaitement maîtrisé, ce qui favorise les échanges avec les clients francophones.
Quant aux firmes internationales, elles ne sont pas en reste, car les Malgaches maîtrisent également la langue de Shakespeare. Cela contribue à atteindre les marchés internationaux.
- De surcroît, grâce au décalage horaire minime entre l’Europe et Madagascar, c’est possible d’avoir quasiment les mêmes horaires de bureau. Le suivi des tâches peut se faire en temps réel ;
- Les prestataires à Madagascar ayant accepté une mission savent comment choisir l’équipe qui saura la traiter au mieux.
Les effectifs spécialisés dans leur domaine de prédilection et ayant une tâche qui y est relative sont donc à l’aise. Ils déploient tout leur professionnalisme, savoir-faire et expériences pour la mener à bien.
Pour le donneur d’ordre, cela implique que les délais préétablis seront respectés et la qualité sera de mise.
- L’objectif d’une société, c’est d’avoir des chiffres d’affaires en constante hausse. Or, pour y parvenir, la relation client demeure la clé. Eh bien, là encore, les prestataires malgaches sont efficaces.
Optimisant le service client de par leur dynamisme et empathie, les opérateurs assurent des prestations à fortes valeurs ajoutées. En conséquence, l’entreprise verra avec satisfaction une hausse dans sa productivité.
Des avantages économiques non négligeables
Les centres de contacts clé en main constituent aussi un bel atout financier, car le démarrage des opérations peut se faire immédiatement.
Puis, les firmes n’ont pas à acheter de matériels, louer des locaux ou recruter et former du personnel.
En effet, un vivier de compétences à moindre coût leur est déjà accessible, ce qui engendre plus de rentabilité.
Exemples de coûts Madagascar/France
Voici un aperçu de ce que ça donne concrètement en termes de salaires pour diverses prestations sur une base annuelle :
- Le Webmaster touche 32 000 euros en France contre 12 000 euros à Madagascar ;
- L’intégrateur Web français perçoit la somme de 28 000 euros tandis que le malgache gagne 10 800 euros ;
- L’administrateur de système hexagonal a un salaire de 32 000 euros alors que celui de la Grande Île reçoit 9600 euros.
Cela implique que sur une période d’un an, l’entreprise européenne réalise un retour sur investissement rapide à hauteur de 70 % !
En définitive, en proposant probablement le meilleur rapport qualité/prix du marché, Madagascar est une destination propice pour l’offshoring.
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